Redistribution through education and other mechanisms under capital-market imperfections and uncertainty : a welfare effect analysis

Mohamed Ben Mimoun, TEAM


Résumé. Ce papier considère un modèle de formation de capital humain à deux périodes avec les hypothèses d'imperfections sur le marché de crédits et de l'incertitude. Nous comparons dans la première partie du papier les effets d'équilibre général de la politique de subvention à l'éducation à ceux de l'impôt négatif sur le revenu et de la subvention du travail non qualifié, et ce tant en termes ex-ante qu'ex-post. Nous montrons que la politique de subvention à l'éducation soulève le problème d'arbitrage efficience-inégalité, et par conséquent, elle n'est optimale que pour des degrés d'aversion à l'inégalité relativement élevés et que si cette subvention n'est pas hautement distorsive. Les prêts public à l'éducation sont souvent évoqués comme une solution pour remédier ce problème. Nous explorons dans la seconde partie du papier les implications d'instauration d'une politique de prêt sous plusieurs scénarios. Nous montrons que pour de degrés élevés d'aversion à l'inégalité, combiner la politique de prêt pur avec celle de subvention à l'éducation procure des niveaux de bien-être social plus élevés que ceux obtenus sous ces deux politiques prises séparément. Pour des degrés d'aversion plus faibles cependant, la politique de prêt public pur est optimale.
Mots clés : Subsides à l'éducation, impôt négative sur le revenu, subsides au travail non qualifié, prêts publics, inégalité, efficacité, bien-être social.

Abstract. This paper considers a two-period model of endogenous human capital formation under the credits-market imperfection and uncertainty assumptions. We compare in the first part of the paper ex-ante and ex-post general-equilibrium effects of the education subsidy policy to those of the negative income tax and the unskilled wage subsidy regimes. We show that the education subsidy policy raises an efficiency-inequality trade-off issue, and therefore it is optimal unless the degree of inequality aversion is relatively high and financing the subsidy is not too distorsive. Public loans are often claimed to provide a solution for such issue. We explore the implications of implementing the public loan under several schemes in the second part of the paper. We show that combining between a pure public loan and education subsidies provides higher welfare levels than these two policies taken separately provided that the inequality aversion degree is high. For low degrees of inequality aversion, the pure public loan is the optimal policy.
Keywords : Education subsidies, negative income tax, unskilled wage subsidy, public loans, inequality, efficiency, social welfare.

JEL Classification : I 220, I 280, I 380, H220, H310.