Do workers really benefit from their social networks ?
Résumé.
Nous proposons dans cet article un modèle d'appariement où les demandeurs d'emplois et les firmes peuvent utiliser des méthodes
formelles de recherche mais aussi les réseaux de relations. Nous montrons que contrairement à ce qui est généralement supposé
dans la littérature, l'existence de réseaux ne crée pas nécessairement une nouvelle externalité. Certains résultats parfois mis
en avant sont donc discutables. Néanmoins, les réseaux peuvent dans certains cas se subtituer au marché. Nous montrons que,
contrairement à l'intuition, un élargissement de l'accès aux réseaux à un plus grand nombre de demandeurs d'emploi est
susceptible d'accroître le chômage et de diminuer le bien-être des travailleurs. Ce sont essentiellement les firmes qui
bénéficieraient de réseaux plus "larges". Pour rendre un meilleur accès aux réseaux de relations socialement efficace,
des transferts des firmes vers les travailleurs doivent être mis en place.
Abstract.
This paper provides a simple matching model in which unemployed workers and employers in large firms can be
matched together through social networks or through more "formal" methods of search. We show that networks do not
necessarily add new externalities and that some results previously obtained in the literature are questionable. Nevertheless,
social networks can, in some case, substitute for labor market and this crowding-out effect may be socially costly. We show that an
increase in the number of workers embedded in the social networks can increase the unemployment rate and decrease workers welfare.
Since it is mostly the firms which benefit from larger social networks, transfers from the firms to the workers are necessary to
make larger access to the social network efficient.
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