Who owns cultural goods ? The case of the built heritage
Résumé.
Le classement des bâtiments, destiné à préserver l'héritage culturel,
mène à une augmentation permanente de la dépense publique et privée. Le
classement ouvre en particulier un droit à la subvention pour les propriétaires privés.
Ces subventions sont généralement analysées comme un outil de compensation des
contraintes liées à la conservation sur des bâtiments classés. Nous montrons que
si le classement augmente la valeur des bâtiments, il n'y a aucune raison pour que la communauté
assume cette compensation. Et réciproquement, si l'énumération diminue la valeur des
bâtiments, la communauté devrait compenser le préjudice subi par le propriétaire
privé. Une étude de l'effet-prix du classement à Londres et à Paris prouve que
cet effet change en fonction du poids des contraintes liées au classement. Une manière
originale de définir ces contraintes se fonde sur un partage des droits de propriété ;
le "façadisme" est une forme originale de ce partage.
Abstract.
Listing and registering buildings, in order to preserve heritage, lead to a permanent
increase in public and private spending. Listing especially entitles private owners to
public support. Those subsidies are generally analyzed as a way to compensate for
constraints on preservation works. In this paper we show that if listing increases the
value of buildings, there is no reason for the community to pay for it. And conversely,
if listing decreases the value of buildings, the community should compensate owners for
the prejudice. A study in the effect of listing on prices in London and Paris shows that
the price effect varies according to the strength of constraints linked to heritage. An
original way of defining constraints relies on a sharing in property rights :
Façadism is a special case of this sharing.
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