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Risk disaggregation as an explanation of the smile : the Black & Scholes formula revisited
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Résumé.
Dans leur formule, Black & Scholes évaluent le prix d'un call européen portant sur un actif sous-jacent sans
distinction des risques qui composent ce dernier. En appliquant la méthode de pricing de Black & Scholes tout
en faisant la distinction, à l'image de Sharpe (1964), entre le risque de marché et le risque idiosyncratique,
nous obtenons une nouvelle formule de pricing de call européen. Les paramètres de cette formule comprennent les
volatilités des deux facteurs de risque ou, de façon équivalente, la volatilité du facteur de marché ainsi que
celle de l'action sous-jacente. Nous construisons alors un portefeuille destiné à dupliquer le facteur de
marché, ce portefeuille de réplication étant un portefeuille diversifié de façon naïve. Sous certaines
conditions de régularité, l'effet de diversification connu pour compenser les risques spécifiques, s'applique.
Le prix d'un call européen portant sur une action peut alors s'exprimer en termes des volatilités respectives
du portefeuille de réplication et de l'action sous-jacente (ainsi que de son beta). Finalement, nous comparons
notre formule à celle de Black & Scholes ainsi qu'à la méthode d'évaluation proposée par Corrado & Su. Nous
mettons en évidence l'existence d'un smile de volatilité tout en fournissant une explication concurrente de
celle proposée par les modèles à volatilité stochastique (i.e. : Heston [1993]) ou par les modèles supposant
une distribution non normale pour les rendements des actifs (i.e. : Corrado & Su [1996, 1997]).
Abstract.
In their formula, Black & Scholes evaluate a european call an underlying asset without distinguishing between
the different risks borne by the asset. Applying the Black & Scholes' pricing methodology and distinguishing
between the market risk and idiosyncratic risk, as Sharpe [1964] did, we obtain a new pricing formula for a
european call. The parameters of this formula include the volatilities of the two risk factors, or
alternatively, the volatility of the market factor replicating portfolio (MFR) which is a naively divesified
portfolio. Under some regularity conditions, the diversification effect known to offset the specific risks
applies. The price of a european call on a stock may then be expressed in terms of the volatilities of the
MFR portfolio and of the underlying stock (and of its beta). Finally, we compare our formula to that of Black
& Scholes and to the valuation proposed by Corrado & Su. We focus on the existence of a volatility smile and
we give an explanation competing with the one proposed by stochastic volatility models (e.g. Heston [1993] or
models assuming a non normal distribution for the assets' returns (e.g. Corrado & Su [1996, 1997]).
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