Monetary shocks and real exchange rate dynamics : a reappraisal
Résumé.
Ce papier propose un modèle d'équilibre général à deux pays comprenant un secteur de biens non
échangeables et un secteur de biens échangeables caractérisé par une discrimination de prix. Les
fluctuations du taux de change réel proviennent alors des variations des prix relatifs de biens
échangeables et des modifications des prix relatifs des biens échangeables et non échangeables dans
chaque pays. Ce modèle permet d'analyser la réponse du taux de change réel au choc monétaire. En
particulier, les deux composantes du taux de change réel répondent de manière opposée à l'impulsion
nominale, ce qui est conforme aux données. De plus, l'introduction de biens non échangeables ne
détériore pas les prédictions des chocs monétaire car elle amplifie la réponse du prix relatif des
biens échangeables. Notre modèle montre que l'insistance de Chari and al. [2000] sur le pouvoir
explicatif des chocs monétaires est justifiée. Les impulsions nominales seules reproduisent la
volatilité du taux de change réel, celle de ses deux composantes ainsi que la corrélation négative
entre le prix relatif des biens échangeables et celui des biens non échangeables. Ce résultat est
robuste lorsque les prix sont plus rigides dans le secteur des biens non échangeables, ce qui est
conforme aux données.
Abstract.
This paper proposes a two-country general equilibrium model incorporating a tradeable sector with
pricing-to-market as well as a non tradeable sector. In that case, real exchange rate fluctuations
arise from two sources : changes in the relative price of traded good, that exemplify deviations
from the law of one price, and movements in the relative price of traded to non traded goods across
countries. Our framework sheds light on the propagation mechanisms through which monetary shocks
affect the real exchange rate. More specifically, the two components respond in opposite directions
to monetary disturbances, which is consistent with data. Besides, the introduction of non traded
goods does not alter the predictive power of monetary shocks because the presence of non traded
goods magnify the response of the deviation from the law of one price. Our model shows that Chari,
Kehoe and McGrattan [2000]'s monetary story is robust. Monetary shocks alone capture the volatility
of the real exchange rate, the standard deviation of both components as well as the negative
comovement between the deviation from the law of one price and the relative price of non traded
goods. This conclusion holds for realistic degrees of openness or asymmetric price stickiness
across sectors, which is supported by data.
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