Designing stabilization policy in a monetary union
Résumé.
L'UEM est maintenant une réalité, mais le débat entre les économistes continue quant à la désirabilité et
aux propriétés institutionnelles souhaitables d'une union monétaire. Dans la mesure où un élément
essentiel d'une union monétaire est la délégation du pouvoir monétaire à une autorité monétaire unique, un
point crucial est de savoir si une union monétaire réduit l'efficacité de la politique de stabilisation.
Si c'est le cas, une union monétaire peut ne pas être souhaitable. Dans cet article, nous étudions une
économie mondiale à deux pays, et nous considérons différents arrangements institutionnels d'union
monétaire. Nous avan¨ons que le succès d'une union monétaire dépend de (1) la capacité de pré-engagement
de l'autorité monétaire centrale, (2) la flexibilité des politiques menées par les autorités fiscales
nationales et l'autorités fiscales nationales et l'autorité monétaire et (3) la corrélation croisée des
chocs. Si par exemple, la banque centrale joue avant les autorités fiscales, alors une union monétaire
améliorera le bien-être tant que les politiques budgétaires et fiscales seront en mesure de répondre aux
chocs. Au contraire, si les autorités fiscales n'ont qu'une capacité de manoeuvre limitée, et que
l'autorité monétaire manque de la copacité de pré-engagement, alors une union monétaire peut ne pas être
désirable.
Abstract.
While the European Monetary Union (EMU) is now a reality, debate among economists nonetheless continues
about the design and desirability of monetary unions. Since an essential element of a monetary union is
the delegation of monetary power to a single centralized entity, one of the key issues in this debate is
whether a monetary union wil limit the effectiveness of stabilization policy. If so, monetary union will
not necessarily be welfare improving. In this paper, we study a two-country world economy and consider
various designs of monetary union. We argue that the success of monetary union depends on : (i) the
commitment ability of the single central bank, (ii) the policy flexibility of the national fiscal
authorities and the central monetary authority and (iii) the cross country correlation of shocks. If, for
example, the central bank moves before the fiscal authorities, then a monetary union will increase welfare
as long as fiscal policy is sufficiently responsive to shocks. However, if the fiscal authorities have a
restricted set of tools and/or the monetary authority lacks the ability to commit to its policy, then
monetary union may not be desirable.
JEL Classification :
E52, E58, E61, E63.
*Boston University, Department of Economics, 270 BSR, Boston, Mass. 02215, USA |